cours et sujets d'examen de pharmacie de Blida

août 27, 2010

Qu’est-ce que la pharmacologie ?

Filed under: pharmacologie spéciale — luckypharmco @ 11:54

Qu’est ce que la Pharmacologie ? Quels sont les enjeux autour du médicament ?
C’est la science des effets et du devenir dans l’organisme des médicaments. Elle se différencie de la pharmacie qui fabrique et dispense le médicament.
Les enjeux en relation avec le médicament sont à la fois scientifiques, économiques et de santé publique. Etudier les mécanismes d’action et les effets des différents médicaments permet d’avancer dans la connaissance des processus biologiques et des mécanismes physio-pathologiques mis en jeu dans la genèse et le développement des différentes maladies.
C’est un enjeu de santé publique car les objectifs thérapeutiques ne se cantonnent pas à l’amélioration fonctionnelle des patients mais à la prévention des événements morbides conditionnant le pronostic d’une maladie. Ainsi, on exige toujours plus des nouvelles moélcules mises sur le marché.
En même temps, les exigences se font pressantes sur la sécurité d’emploi des médicaments.
L’évaluation du bénéfice et du risque est ainsi au centre de l’évaluation des effets des médicaments et du processus conduisant à sa mise sur le marché et à son utilisation à grande échelle.

Qu’est ce qu’un médicament ?
Un médicament est définis comme toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés préventives ou curatives à l’égard des maladies humaines ou animales.
Il s’agit aussi de tout produit pouvant être administré à l’homme ou l’animal en vue d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leur fonctions organiques.

Quelles sont les classes de médicament ?
On distingue les différentes classes thérapeutiques et à l’intérieur de celles ci différentes classes en fonction de leur propriétés pharmacologiques.
Classes thérapeutiques telles qu’elles sont présentées dans le Vidal:
Antalgiques, Anti-inflammatoires, Cancérologie, Cardiologie et angiologie, Dermatologie, Diagnostic, Endocrinologie, Gastro-entérologie-hépatologie, Gynécologie, Hématologie et hémostase, Immunologie, Infectiologie, Métabolisme et nutrition, Neurologie – psychiatrie, Ophtalmologie, Oto-Rhino-Laryngologie, Pneumologie, psychiatrie, Rhumatologie, Stomatologie, Toxicologie, Urologie – Néphrologie.
A l’intérieur de chaque classe thérapeutique, plusieurs classes pharmacologiques: par exemple parmi les anti-infectieux, on distingue les antibiotiques, les anti-parasitaires, les anti-fongiques, les anti-viraux, les antiseptiques.

Dénomination des médicaments
On distingue plusieurs noms pour un médicament :
— Le nom chimique qui correspond à la formule chimique ; exemple: acide acetyl salicylique
— La dénomination commune internationale: aspirine
— Les noms commerciaux : Aspegic*, Kardegic*, etc…

août 25, 2009

VIBRIONACEAE

Filed under: Bactériologie — blidapharm @ 3:39

VIBRIONACEAE

1-DEFINITION:

La famille des Vibrionaceae comprend de nombreux genres bactériens répondant à la définition suivante:

  • Bacilles à Gram négatif
  • aéro-anaérobies facultatifs
  • non exigeant’: facilement cultivables
  • dégrade le glucose par voie fermentaire
  • réduisant les nitrates en nitrites : présence d’une nitrate réductase
  • présentant une réaction à l’oxydase positive

2- CLASSIFICATION:

F : Vibrionaceae
3 genres Vibrio, Aeromonas et Plesiomonas.
Le genre vibrio regroupe plusieurs espèces; dont trois sont pathogènes pour l’homme: V. cholerae, V. parahaemolyticus, V. alginolyticus

VIBRIO CHOLERAE

I- CLASSIFICATION:

F : Vibrionaceae
Genre: Vibrio
Espèce : cholerae

Selon la structure antigenique, on distingue:

V cholera groupe O1 : 2 biotypes

• eltor : agent du cholera
• cholerae
V cholera non O1 : dont le groupe O139 est un agent du cholera

II-HABITAT:

L’homme est le réservoir et le disséminateur des vibrions cholériques.
V. cholerae se trouve dans les selles des malades, des convalescents et des porteurs sains. La transmission se fait par l’eau, les aliments ou les mains sales, souillés par les matières fécales.

II-CARACTERES BACTÉRIOLOGIQUES:

l-MORPHOLOGIE:

Bacille Gram négatif, incurve (en virgules) Mobile grâce à son unique flagelle

2-CARACTERES CULTURAUX:
Aéro-anaérobies facultatif
La température optimale de culture est de 37° c

Sensible au PH acide mais résistante au PH alcalin, cette propriété est utilisée en pratique pour préparer des milieux sélectifs :

EPA : eau peptonée alcaline (milieu d’enrichissement)

GNAB : gélose nutritive alcaline biliée (milieu d’isolement)

EPA:croissance en 6-8h avec un trouble homogéne puis formation d’un voile
à la surface (ce voile est très riche en vibrion).

GNAB: après 18-24 h d’incubation, colonies de 2-4 mm de diamètre, à contour réguliers, plates, transparentes de couleur bleutée

sur TCBS (Thiosulfate citrate de bleu de bromothymol saccharose): après 18-24 h d’incubation, colonies de 2-4 mm de diamètre, à contour réguliers, plates, de couleur jaune

3-CARACTERES BIOCHIMIQUES:

Oxydase +, catalase + , nitrate réductase +.
Fermentent le glucose sans production du gaz.
Dégradent le lactose (tardivement)
Dégradent le saccharose
Ils sont H2S -.

Aspect sur TSI : culot jaune sans gaz ni H2S pente jaune. Aspect sur KIA : culot jaune sans gaz ni H2S pente rouge Ils sont indole + et TDA et urée -.

LDC, ODC, ADH : permet de poser le diagnostic différentiel avec Aeromons et Plesiomoas.

1/LDC 2/ODC 3/ADH
V cholérae + + +
Aeromonas + + +
Plesiomonas + + +

Et pour differencier les deux biotypes eltor et cholerae:

1/VP Hémolyse des GRM 1℅(globules rouges du mouton)
2/Hémagglutination des GRM 2.5℅.
3/Sensibilité à la polyméxine B

Eltor 1/+2/ + 3/+ R
cholerae 1/-2/ -3/ – S

4-CARACTÈRES ANTIGÉNlOUES:

•Antigène O : antigènes somatiques, antigène de paroi de nature lipopolysaccharidique
Permet de diviser l’espèce Vibrio cholerae, en 160 groupes
Le groupe O1 : biotypes eltor, cholerae
antigène O1 est constitue de 3 fractions antigéniques (A, B ,C) ;en fonction de la répartition de ces fractions on distingue trois sérotypes INABA, OGA W A et HIKOJIMA

•L’antigène flagellaire H : est commun à tous les vibrions

5 –PRODUIT ELABORES:

• entérotoxinecholerique:
de nature protéique, constituée de 2 parties
Une partie A : responsable de l’activité biologique
Une partie B : responsable de la fixation de la molécule à des récepteurs spécifiques au niveau
des cellules épithéliales intestinales
Cette toxine est à l’origène d’une:
Hypersécrétion intestinale d’eau et des chlorures Un hyper péristaltisme intestinal
• Les mucinases :
détruisant le mucus intestinal facilitant ainsi l’adhésion des bactéries au niveau des cellules
épithéliales intestinales

IV-POUVOIR PATHOGÈNE :

1-PHYSIOPATHOLOGIE:

après ingestion, Vibrio cholerae se multiplie dans l’intestin grêle sans traverser la paroi .intestinale.
Il libère entérotoxinc entraîne une hypersécrétion d’eau et de chlorures dans la lumière intestinale

2–LES SIGNES CLINIQUE:

Le cholera se définit comme une toxinfection intestinale strictement humaine.
Après une incubation de l à 4 jours, le début est brutal marqué par des nausées, des vomissements, une diarrhée profuse et des crampes abdominales.
Les selles ressemblent à de l’eau de riz et contiennent du mucus, des cellules épithéliales et
beaucoup de vibrions.
Les pertes en eau (plusieurs litres d’eau par jour) et en électrolytes entraînent déshydratation,
collapsus circulatoire et anurie.
En l’absence de traitement, la mort survient en 2 à 5 jours.

V-DIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE:

Prélèvements: selles ++++
Diagnostic: Isolement par coproculture
Identification (biochimique et antigénique)
Antibiogramme

VI- TRAITEMENT:

Base essentiellement sur la réhydratation et le remplacement des électrolytes. Celui-ci est
d’autant plus efficace qu’il est plus précoce.
L’antibiothérapie n’a d’intérêt que pour éviter que le patient ne continue à excréter les germes qui contamineraient l’environnement ou d’autres patients.
Les antibiotiques utilisés sont les tétracyclines chez l’adulte et les furanes chez l’enfant.

Vll-PROPHYLAXIE :

La transmission se fait par l’eau, les aliments ou les mains sales, souillés par les matières
fécales.
Mesures d’hygiène générale: contrôle de l’eau potable, des aliments; entretien des réseaux d’égouts; isolement des malades.
Mesures d’hygiène individuelle
Vaccination: vaccin inactivé (Inaba + ogawa); protection chez 50% pendant 6 mois

août 17, 2009

Picornaviridae

Filed under: Virologie — blidapharm @ 5:33

Picornaviridae

août 16, 2009

HAEMOPHILUS

Filed under: Bactériologie — blidapharm @ 4:16

HAEMOPHILUS


I-DEFINITION DU GENRE:

Les Haemophilus sont des petits bacilles à Gram négatif, aéro-anaérobies facultatifs ,immobiles, non sporulés
exigent pour leur croissance des facteurs de croissance : V et X
Plusieurs Haemophilus sont pathogènes pour l’homme.
Le principal est Haemophilus influenzae.

II-FACTEURS DE CROISSANCE:

1-le facteur V : NAD (nicotinamide adénine dinucléotide) ou coenzym I
C’est un coenzyme des déshydrogénases
Thermolabile.

2-le facteur x : hémine ou coenzyme II
Combinaison d’un atome de fer avec une molécule protoporphyrine
Coenzymes des enzymes de la chaine respiratoire (cytochrome, catalase, oxydase).
Thermostable

III) DETERMINATION DE LA DEFICIENCE EN X. ET V :

Les milieux convenant pour l’isolement des Haem0philus doivent contenir, selon les éspeces, soit le facteur x, soit le facteur v, soit encore les deux facteurs.
La base des milieux est constituée d’un bouillon ou d’une gélose ordinaires enrichis par Ies facteurs de croissance.

Le sang frais ne convient pas car le facteur V, intraglobulaire, ne diffuse pas dans le milieu et surtout
parce que le sang contient une NADase.
le sang chauffé à 75ºC, ou « sang cuit » apporte tes facteurs X et V (l’hémine est thermostable et
la NADase est détruite à cette température.
Le chauffage doit cependant être modéré car le NAD ne résiste pas au-delà de100ºC .

culture en présence de NAD et d’hémine:
Une suspension en eau physiologique stérile d’une culture pure est étalée à l’écouvillon sur une boite de gélose nutritive.

H. influenzae est un germe aéro-anaérobies facultatif
L ‘humidité et l’atmosphère enrichie en CO2 sont indispensables à la croissance
La. température optimale de croissance est 35°C.
H.infiuenzae exige pour sa croissance les facteurs X et V qui sont présents dans la gélose au
Sang cuit
Les colonies, obtenues après 24 heures. sont petites, blanc grisâtres et luisantes si la souche est
capsulée.
A la surface on dépose des disques de papier-buvard imprégnés de facture X ou V ou X + V

On incube 24H et on observe la présence ou l’absence de croissance autour des disques
H infiuenzae ne se développe qu’autour du disque X+V.

• phénomène de satellitisme:

Certaines bactéries comme staphylococcus aureus produisent. une grande quantité de NAD la culture des Haemophilus exigeant les facteurs X et V est possible sur gélose au sanq frais

( le facteur X) le long d’un d’une strie de culture de Staphylococcus aureus (qui fournit le facteur V)
C’est le phénomène de satéllitisme.

HAEMOPHILUS INFLUENZAE

I-Habitat :

H influenzae est un commensal de l’arbre respiratoire supérieur, sous sa forme non capsulée. La forme capsulée la plus pathogène, est un parasite strict de l’espèce humaine.

La transmission se fait par voie respiratoire.

II –CARACTERES BACTERIOLOGIQUES :

1-MORPHOLOGIE
C’est un coccobacille à gram négatif, immobile, non sporulé
Les souches virulentes sont capsulées

2- Caractères Culturaux:
H. influenzae est un germe aéro-anaérobies facultatif
L ‘humidité et l’atmosphère enrichie en CO2 sont indispensables à la croissance
La. température optimale de croissance est 35°C.
H.infiuenzae exige pour sa croissance les facteurs X et V qui sont présents dans la gélose au
Sang cuit
Les colonies, obtenues après 24 heures. sont petites, blanc grisâtres et luisantes si la souche est
capsulée.
3-CARACTERES BIOCHIMIQUES:

H influenzae possède une catalase et une oxydase.
il fermente glucose, maltose, ribose et xylose mais pas le lactose ni le saccharose.
Des tests biochimiques permettent de séparer 8 biotypes numérotés de 1 à VIII : uréase, indole,
ODC, Le biotype 1 est le plus fréquemment isolé.

4-STRUCTURE ANTIGEMIQUE :

Les souches capsulées possèdent un antigène polysaccharidique lié à la capsule dont il existe six variants déterminant 6 sérotypes : a, b, c,d,e,f.
Le sérotype b est le plus fréquemment rencontré.

Ces polysaccharides capsulaires sont identifiés par des réactions aggIutinalion en présence d’anticorps spécifiques

IV-POUVOIR PATHOGENE:

HH influenzae est une bactérie pyogène responsable d’infection variées, plus sévères chez l’enfant ou les sujets fragiles.
1-chez l’enfant:
-les manifestation invasives sont dues à des souches capsulées de sérotypes b, biotype I .
a-Les méningites:
Sont très souvent précédées d’infection des voies respiratoires supérieurs et accompagnées d’un état septicémique.
Elle sont surtout observées chez le nourrisson âgé de 3 à 30 mois.
b-L’épiglottite:
Touche les enfants plus âgés de 2 à 7 ans.
Signes généraux de septicémie et difficultés respiratoires.
– Les souches non capsulées(non invasives), sont isolées au cours d’infections diverses. * otites moyennes aigüe et autres infections de la sphère ORL.
– * infections broncho-pulmonaires et conjonctivites.

Une contamination pendant l’accouchement peut etre l’origine d’une infection néonatale généralisée sévère.

2-chez l’adulte
Ce sont surtout des souches non capsulées qui sont responsables d’infections chez l’adulte. li peut être responsable de bronchites ,de pneumonies.
Plus rarement on peut observer d’autres localisations, articulaires, osseuses,ORL ou génito-urinaire.

V-DIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE :

1-Prélèvements :

Sécrétions bronchique, prélèvement, de gorge *
* le liquide céphalo-rachidien LCR
* le sang (hémoculture)
2-L’examen microscopique:
L’examen direct du produit pathologique est souvent évocateur grâce à la morphologie particulière du germe.
3-La culture:
La mise en culture doit être rapide car le germe est fragile.
La culture se fait sur gélose au sang cuit.
4- L’identification:
La morphologie
Aspect des colonies.
Les exigences en facteur X et V.
Détermination de biotype : uréase, ODC, indole.
Sérotypage: les réactions d’agglutination sur lame en présence de sérums spécifiques.

5-L’antibiogramme :

la mesure de la sensibilité aux antibiotiques notamment à l’ampicilline (existence ou non d’une betalactamase) et au chloramphénicol
Un diagnostic rapide peut être obtenu grâce à la mise en évidence d’antigènes solubles dans les humeurs du malade (LCR, sérum, urines) à l’aide d’un réactif constitué de particules de latex
recouvertes d’anticorps• antipolysaccharidiques.

VI-TRAITEMENT:

H. infiuenzae est caractérisée par l’émergence de souches résistantes à l’ampicilline par production de bêtalactamase.
Des résistances aux tétracyclines, chloramphénicol et kanamycine sont souvent associées.
La sensibilité est conservée- pour les pénicillines A associées à un inhibiteur de bêtalactamase, les C2G et C3G, les quinolones fluorées et la gentamicine.
De rares souches résistent au cotrimoxazole.
Le traitement de première intention, en attendant les résultats du laboratoire , repose soit sur le chlorarnphénicol soit sur une céphalosporine non inactivée par la bêtatactamase C3G : le céfotaxime.

VII-VACCINATION:

L’antigène vaccinal est constitué de polysacchride de H.influenzae de type b.
Le but de la vaccination est de protéger les enfants de la forme la plus grave de l’infection à H.influenzae, la méningite.
La vaccination doit etre recommendée chez les nourrissons entre 6 et 12 mois.
Elle nécessite trois injections à un mois d’intervalle avec rappel après un an.

août 14, 2009

BACILLUS

Filed under: Bactériologie — blidapharm @ 11:32

BACILLUS

I-INTRODUCTION :

Le genre Bacillus est un genre très hétérogène et comprend au moins 36 espèces, La plupart sont des saprophytes du sol, de l’eau, de l’air et des plantes.
Bacillus anthracis est le plus pathogène.
Sont des grands bacilles à Gram positif, groupés en chaînettes, formant des spores.

CLASSIFICATION:

La classification est basée sur la forme de la spore et distingue 3 groupes:
• Groupe 1 : bacilles à spore ovale non déformante,
• Groupe Il : bacilles à spore ovale déformante,
• Groupe III : bacilles à spore ronde déformante.
BACILLUS ANTRACIS
Responsable de La maladie du charbon ou anthrax ou fièvre charbonneuse
II-HABITAT – EPIDEMIOLOGIE :

Les Bacillus sont ubiquitaires car leurs spores leur confèrent une grande résistance.

1-Réservoir:
Les sols: constituent le principal réservoir.
Le charbon est surtout une maladie des moutons, des bovidés.

2- Transmission :
Hors contexte de bioterrorisme les contaminations humaines sont presque toujours professionnelles ( éleveurs, vétérinaires … )
• cutanée: par contact direct avec les animaux malades dans les professions exposées

• digestive : due à l’ingestion de viande contaminée
• aérienne: par inhalation de spores provenant de poussières de laine, peaux et poils

III-CARACTERES BACTÉRIOLOGIQUES:

1_MORPHOLOGIE:

. Bacillus anthracis est un gros bacille à Gram positif à extrémités carrées, groupés en longues en chaînettes.
Il est immobile (contrairement aux autres espèces du genre) et capsulé.
Sporulé: la spore est centrale. ovalaire et non déformante. qui est produite dans certaines
conditions (présence 02. température entre 18 -42°C, humidité)


2-CARACTERES CULTURAUX:
La bactérie est aéra-anaérobie facultative mais préfère l’aérobiose La température optimale de croissance est: 30 à 35° C
Le pH optimal est: 7- 7,4
La culture est facile sur milieux usuels
• gélose nutritive: colonies rugueuse de 3 à 4 mm de diamètre, blanchâtres à contour
irrégulières
• gélose au sang: les colonies sont aplaties. à bords irréguliers. à surface rugueuse, et
habituellement non hémolytiques.
• milieux enrichis par du sérum: en atmosphère contenant 10% de C02, colonies lisses.

3-CARACTERES BIOCHIMIQUES :
Catalase+. Oxydase +. Nitrate réductase +
Il est protéolytique: liquéfie la gélatine Indole -. H2S -; uréase –
VP +

4 -PRODUITS ÉLABORÉES:

Toxine charbonneuse
De nature protéique, composée de trois facteurs qui agissent en synergie
I : oedématogène, Il : immunogène et III : létal.
L’action toxique des souches varie selon la production respective de ces 3 facteurs, certaines sont
très oedématogéne, d’autre le sont peu

5-STRUCTURE ANTIGENIQUE:

a-Antigène capsulaire : polypeptide composé d’acide D-glutamique, intervienne dans la virulence, protège la bactérie de la phagocytose et neutralise le pouvoir bactéricide du sérum.
b-Antigène somatique: polysaccharides provoquant une réaction de précipitation (réaction
d’Ascoli).
e- La toxine charbonneuse: induit la formation d’anticorps neutralisants qui jouant un rôle
important dans l’immunité anticharbonneuse.

IV-POUVOIR PATHOGENE :

1-PHYSIOPATHOLOGIE:

La virulence des souches est due d’une part à la capsule qui protège la bactérie de la phagocytose et d’autre part à la production de la toxine responsable des oedèmes hémorragiques.
La spore pénètre dans l’organisme en traversant la peau ou les muqueuses lésées
Les spores germent au point d’inoculation, La multiplication des bacilles entraîne en suite une
inflammation locale avec œdème.
Par voie lymphatique. les bacilles gagnent la grande circulation, dissémination par voie sanguine et propagation dans tous les tissus

2-PATHOLOGIE:

La maladie charbonneuse

-la forme cutanée:
L2 plus fréquente, se manifeste par une lésion au point de pénétration constituée d’une pustule noirâtre rapidement transformée en escarre nécrotique.
L’infection évolue le plus souvent sans fièvre ni douleur et guérit spontanément en peu de temps.
il existe cependant des formes graves.
– la forme pulmonaire:
Pneumopathie aiguë salivent mortelle
– la forme gastro-intestinale:
Une diarrhée sévère avec déshydratation.

V-DIAGNOSTIC BACTERIOLOGUE :

la forme septicémique :
Primitive ou complique l’une des formes précédentes, fréquemment accompagnée d’une atteinte méningée
Elle est souvent mortelle.
Manipulation sous hotte,avec des gants, masque

1-Prélèvements :
• Homme:
Sérosité ou pus de la lésion locale, sang ,crachats ,LCR,selles.
• Animaux:
Fragments d’organes ou d’un os long, os broyé.

2-Examen microscopique :
• Etat frais: grand bacilles a bout carrées immobile.

• Coloration de gram: bacille à Gram positif à extrémités carrées, groupés en longues chaînettes.


3-La culture:

Culture sur: milieux ordinaires, gélose au sang, milieux enrichis par du sérum

4-identification:

La morphologie, l’aspect des colonies et les caractères biochimiques.

VI – AUTRES TECHNIQUES:

Inoculation au cobaye: par voie sous cutanée d’une suspension de culture de 24h à 72h avec lésion et œdème.

Réaction d’Ascoli. : réaction de précipitation entre l’antigène polysaccharidique de la souche et un sérum anticharbonneux.
Sérodiagnostic: n’est utile que pour vérifier l’efficacité de la vaccination chez l’animal.

VII-TRAITEMENT:

Bacillus anthracis est sensible aux antibiotiques et à la pénicilline G en particulier mais il faut s’assurer que la souche n’est pas productrice de B lactamase.
Le traitement recommandé les fluoroquinolones (ciprofloxacine, ofloxacine ou levofloxacine). après isolement et détermination de la sensibilité de la souche aux antibiotiques, on peut utiliser la doxycycline ou l’amoxicilline.

VIII-PROPHYLAXIE:

-Surveillance des animaux
-Surveillance des produits d’origine animale (dans les régions infectée)
-Destruction des cadavres d’animaux morts de charbon: incinération ou enfouissement dans des
fosses de 2 m de profondeur contenant de la chaux vive
-Vaccination du cheptel: injection annuelle d’une suspension de spore d’une souche atténuée
-Vaccination humaine: existe dans certains pays (personne exposée)
Elle nécessite 6 injections (faites à 0, 2 et 4 semaines, 6mois ,12 et18 mois).

Pseudomonas

Filed under: Bactériologie — blidapharm @ 10:56

Pseudomonas

I-INTRODUCTION:

Le genre Pseudomonas est le genre type de la famille des Pseudomonaceae comprend une soixantaine d’espèces pouvant répondre à la définition suivante:
• Bacilles à Gram négatif
• aérobies stricts
• non exigeant: facilement cultivables
• mobiles par ciliature polaire


• présentant une réaction à l’oxydase positive
• incapables de fermenter le glucose
• pouvant produire des pigments
L’espèce type du genre est Pseudomonas aeruginosa ou bacille pyocyanique (bacille du « pus bleu »), responsable du plus grand nombre d’infections.

II-HABITAT:

Les Pseudomonas sont des bactéries ubiquitaires que l’on rencontre dans les sols, sur les végétaux et surtout dans les eaux douces et marines.
De nombreuses souches pouvant se développer à basse température (souches psychrophiles) contaminent les denrées alimentaires ou produits pharmaceutiques conservés a u réfrigérateur.
Leur capacité de résister à de nombreux antibiotiques et antiseptiques explique leur présence de pl us en plus fréquente en milieu hospitalier (Ils peuvent contaminer des solutés pour perfusion, (des solutions antiseptiques, des préparations médicamenteuses liquides)

III-Caractères Bactériologiques:

I-MORPHOLOJGIE:
Bacille GRAM négatif
non sporulé
Très mobile grâce à un cil polaire

2-CARACTERES CULTURAUX:
Aérobies stricts
La température optimale de culture est de 37° c, mais se cultive à 41°c Non exigeant, croissance sur milieu simple (GN, BN)
Milieu liquide: voile fragile et peu épais à la surface
Milieu solide: donnant lieu à des colonies généralement verdâtres avec une odeur aromatique (due a la production d’ ortho-amino-acétophénone) et dont l’aspect peut être de 3types:
• colonie La (large): à contour irrégulier et centre bombé (œuf sur plat), aspect métallique.
• colonie Sm (small) : petite mate et légèrement bombée à contour régulier.
• colonie (muqueuse): bombée, opaque, coulante, rencontrée souvent dans les
infections pulmonaire (mucoviscidose).
les deux premiers variants sont les plus fréquents
Ps.a produit deux pigments qui diffusent dans le milieu de culture :
• la pyocyanine : spécifique de Pseudomonas aeruginosa, pigment bleu vert soluble dans l’eau et chloroforme
• la pyoverdine ou fluorescéine: pigment jaune vert, soluble dans l’eau mais insoluble dans le chloroforme, présente chez d’autres Pseudomonas.
3-CARACTERES BIOCHIMIQUES:
Oxydase + , catalase +, nitrate réductase +.
Ps.a n’est pas capable de fermenter les sucres mais peut les attaquer (le glucose en particulier) par voie oxydative.
Ils sont indole – ,et TDA et urée – ,H2S -, gélatine +. ONPG – ( orthonitrophényl-galactose).
LDC – : (Lysine-décarboxylase), ODC – (Omithine-décarboxylase), ADH + (Arginine¬deshydrogénase) .
King A – mee la pyocyanine, king B – : mee de la pyoverdine

Bronchopneumopathies : elles sont fréquentes chez les malades atteints de mucoviscidose
Infections oculaires : elles sont particulièrement graves consécutives à des interventions ophtalmologiques ou à l’usage de collyres ou liquides de nettoyage de lentilles de contact souillés par le germe.
Infections digestives: entérites aiguës après usage prolongé d’antibiotiques par voie orale ou après absorption d’eaux contaminées .

V- SENSIBILITE AUX ANTIBIOTIQUS :

Ps.a est un germe très résistant aux antibiotiques, qui pose de sérieux problèmes thérapeutiques
La résistance naturelle:
mauvaise perméabilité de la membrane externe
la production constante d’une bêtalactamase inductible.
Les résistances acquises:
une imperméabilité accrue de la membrane externe (modification des porines)
la production d’enzymes inactivantes.
Ces deux mécanismes peuvent coexister
Resistance aux antibiotiques: pénicilline A, M, Cl G, C2G et certaine C3G, chloromphenicol, .macrolides
ainsi le TRT dépend des résistance naturelle et du résultas de l’antibiogramme
VI- PREVENTION:
Le P.s.a est l’un des premiers germes responsables d’infections nosocomiales
une prévention indispensable s’impose pour tous les services hospitaliers et comprend: des mesures d’hygiène générale et individuelle
la désinfection des locaux
Isolement des malades fragiles
une asepsie rigoureuse dans la pratique des soins.

4-CARACTÈRES ANTIGÉNIQUES:
• Antigènes 0: antigènes somatiques, antigène de paroi de nature lipopolysaccharidique, il existe 16 sérotypes 0:1 à 0:16, identifies par des sérums polyvalents et des sérums monovalents correspondants
5 à 10% des souches ne sont pas sérotypables
• Antigènes H : antigènes flagellaires
5 -PRODUIT ELABORES:
a- Toxines:
l’exotoxine A : composé protéique le plus toxique, produit en quantité très variable selon les souches, propriété immunosuppressive
l’exotoxine S: moins toxique, surtout présente dans les souches responsables de pneumopathie
cytotoxine : de structure protéique, altérant les leucocytes.
b-Enzymes:
des protéases, élastase, collagénase , faible toxicité mais occasionnant des dégâts tissulaires
des hémolysines, glycolipide et phospholipase C agissant en synergie

IV-POUVOlR PATHOGÈNE:

Pathogène opportuniste, il est peu virulent pour les sujets en bonne santé mais très pathogène pour les sujets immunodéprimés.
les infections touchent tous les sites anatomiques:
Infections cutanées:
suppurations des blessures et des brûlures
Infections iatrogènes:
infections secondaires à des manœuvres instrumentales ou intervention chirurgicale, méningites chez les porteurs de valves de dérivation du LCR, ostéoarthrites après injections intraarticulaires ou chirurgie orthopédique, infections urinaires après interventions urologiques ou sur sonde à demeure.

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